Les PME et le Cloud Computing

Il est évident que le Cloud Computing s’est imposé un peu partout. Cependant, malgré une nette progression, certaines PME françaises restent frileuses à l’idée de mettre en place cette solution. Pourtant, elles ont tout  à y gagner !

De nombreux avantages et pas des moindres…

Quoi que l’on puisse en penser, il faut bien se rendre à l’évidence que le Cloud Computing possède bien des avantages pour les petites entreprises. Mais avant de passer en revue leurs bénéfices, saviez-vous que vous utilisez tous les jours du Cloud ? Du courrier électronique, en passant par les réseaux sociaux ou votre site internet, vous profitez déjà d’une solution Cloud, et vous pouvez constater leurs bienfaits sur votre activité…

La mise en place de cette solution dans votre PME n’est pas plus onéreuse que d’investir dans du matériel ou du logiciel, bien au contraire. Le Cloud a pour réputation la diminution des coûts. Durant la vie de entreprise, des besoins en infrastructure peuvent s’avérer coûteux, le service Cloud vous permet d’ajuster vos besoins en ne payant uniquement ce que vous consommez, et aucun frais supplémentaire sur la maintenance ou le renouvellement d’équipement.

La centralisation des ressources et leur haute disponibilité permettent un gain de productivité et diminuent les processus. L’accès rapide et par tous aux données stockées dans le nuage facilite le travail de vos collaborateurs. 59 % des PME utilisatrices du Cloud constatent un gain de productivité majeur.

La sécurisation des données est un point important à ne pas négliger, car 81 % des entreprises déplorent un piratage de leurs données dû à des utilisateurs ou intrus. Le Cloud permet une meilleure sécurité de vos données en possédant de biens meilleurs dispositifs et services de sécurité grâce aux mises à jour régulières et des audits.

Différentes offres pour satisfaire vos  besoins

Il existe trois modèles de Cloud Computing :

  • IaaS (Infrastructure as a Service) : Dans ce modèle, seul le matériel qui constitue l’infrastructure est hébergé chez un prestataire externe. L’entreprise peut ainsi augmenter ou diminuer ses ressources en fonction de ses besoins.
  • Paas (Platform as a Service) : C’est le modèle supérieur à l’Iaas, en permettant aux entreprises de déployer leur développement. Cette solution fournit des langages de programmation, des bases de données et différents services pour faire fonctionner l’application. Le déploiement est entièrement automatisé.
  • SaaS (Software as a Service) : Propose des applications prêtes à l’emploi qui nécessitent aucune maintenance. Des mises à jour sont régulièrement effectuées par l’éditeur.

 

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L’économie collaborative, quésako ?

Personne n’y échappe, depuis quelques années tout le monde à ces mots à la bouche : ECONOMIE COLLABORATIVE. Elle a littéralement trouvé une place importante en France et ne cesse d’augmenter. Elle pèserait déjà plusieurs milliards de dollars. Celle-ci nous permet de consommer différemment, modifier notre comportement d’achat et nos rapports avec les biens et services. Mais sur quels secteurs est-elle présente ? Quels sont les impacts sur la société et les entreprises ? On vous éclaircit tout cela !

Qu’est-ce que l’économie collaborative ?

Pour faire simple, elle se base sur l’échange et le partage. Elle s’effectue principalement en CtoC (client à client, ou particulier à particulier). Ils peuvent s’échanger des biens, des connaissances, des services…et d’autres encore, en fonction de leur imagination. Pour réaliser cette révolution, ils utilisent des plateformes numériques de mise en relation (Airbnb, Blablacar, Uber…). L’économie collaborative permet donc aux consommateurs de disposer de son besoin à moindre coût et de manière beaucoup plus conviviale.

L’économie collaborative n’a pas de limite, elle se développe dans tous les secteurs d’activité. Il est évident que l’évolution technologique dans laquelle nous sommes émergés à un impact direct à son essor. Elle est donc devenue pour les consommateurs, au même titre que les nouvelles technologies, banalisée. En effet, celle-ci a pu voir le jour suite à la crise économique, et tirer parti de celle-ci. Elle permet aux consommateurs de gagner des revenus complémentaires grâce à leurs biens qui dorment chez eux, et qui sont de l’argent qui stagne.

L’économie collaborative vient donc agiter nos modèles économiques déjà existants, que ce soit pour les consommateurs que pour les entreprises.

Consommateurs et entreprises, tous impactés

Pour le consommateur tout semble bénéfique pour lui, et il n’est pas prêt de vouloir arrêter d’utiliser cette nouvelle économie. Elle répond à la tendance actuelle qui est le retour à la proximité. Mais également à la volonté de vouloir dépoussiérer ces objets dont on se sert très peu, de pouvoir les partager ou de les utiliser sans avoir besoin de les posséder. Le rapport avec le financier est présent aussi, arrondir ses fins de mois par la location d’un bien ou simplement la notion de réaliser un bon plan en dépensant moins.

Les entreprises quant à elles voient arriver avec de gros sabots des concurrents et pas des moindres. Ce changement de mode de consommation les pousse donc à devoir également s’adapter à leurs consommateurs, mais aussi à leurs collaborateurs en proposant elles aussi des services similaires. Ainsi, des grandes entreprises proposent à leurs clients la possibilité de consommer collaboratif. Mais les marques, par cette nouvelle tendance souhaitent répondre à un problème qui est tout autre. Les problèmes de liens sociaux et d’optimisation des ressources, poussent les entreprises à utiliser ou à mettre en place de nouveaux outils. Faciliter les échanges entre les collaborateurs, partager et stocker des documents semble primordial.

Et après …

Nous pouvons croire que cela est loin d’être terminé pour l’économie collaborative, au vue de l’ampleur qu’elle a pris en peu de temps. Reste à savoir si les consommateurs seront toujours de la partie et jusqu’à quel point ils accepteront de ne plus avoir ce besoin d’appartenance aux produits.

 

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La personnalisation au coeur de la stratégie marketing

Le marketing personnalisé est devenu la stratégie centrale de certaines entreprises. Faire oublier la notion de standardisation semble être devenue un objectif commun pour les marques. On s’accorde donc à proposer aux clients des produits et des services qui leur correspondent, et qui les rendent uniques. La personnalisation est devenue une tendance qui se développe de plus en plus et même parfois on ne s’en aperçoit pas…

Des entreprises centrées sur leurs clients !

Les entreprises n’ont jamais été aussi proches et intéressées par les consommateurs ! Leurs clients étant de plus en plus informés et exigeants, il est important de savoir répondre parfaitement à son besoin ou sinon, il ira sans état d’âme voir ailleurs. Le marketing personnalisé permet aux marques d’optimiser la satisfaction client, et de le valoriser en lui proposant un bien unique qui lui ressemble.

Pour les marques et les enseignes, mettre en place cette stratégie est plus que nécessaire ! La création d’une relation personnalisée entre le client et la marque permet d’installer un attachement à la marque et de favoriser la fidélisation. Il est bien connu qu’un client satisfait et fidèle sera le meilleur ambassadeur de l’entreprise, et c’est lui qui en parlera le mieux !

Cette tendance permet de donner aux produits une certaine valeur ajoutée. En effet, le client en le co-créant aura moins d’hésitation à l’acheter, même plus cher. Le principe de “co-créer” réconforte les consommateurs dans cette notion d’unicité. Avoir un objet qui lui ressemble, il sera fier de le montrer et d’en vanter les mérites !

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La communication, le levier incontournable !

La personnalisation, en plus de la création des produits, passe par la communication. Pour la réaliser, la communication doit répondre également aux besoins du consommateur pour qui elle est destinée. Commencer le mail par le nom et/ou le prénom du destinataire semble convenir, mais pas seulement. Le contenu qui est rédigé ainsi que les offres proposées doivent être en lien avec les attentes et le profil de l’internaute. Nous ne mettrons pas en avant de la nourriture pour chat à une personne qui a un chien…le mail n’a aucun impact, et le risque de désabonnement est plus que possible.

Parler à chaque consommateur comme s’il était unique, c’est possible : le Big Data est donc l’allié par excellence pour réaliser ce type de marketing. La collecte de données concernant vos clients ne se fera pas en un jour certes, mais cela en vaut pleinement la chandelle. Mais pour cela faut-il encore savoir quelles données stocker et comment les segmenter…

 

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Zoom sur la génération Y

Cette génération née avec le numérique et accro aux nouvelles technologies arrivent en force sur le marché du travail, se retrouvant confrontée à la génération X (baby-boomers). Une chose est sure, les Y font l’effet d’une tornade dans l’entreprise l’obligeant à s’adapter à leur façon de vivre et d’appréhender le monde du travail. Alors, comment réagir face à ces nouveaux collaborateurs ? On vous fait un petit point..

La génération Y en quelques mots

Agée entre 26 et 36 ans, ils sont également appelés les Digitals Native. Cette nouvelle génération a été baignée depuis petite dans l’ultra connecté. Cet engouement pour les nouvelles technologies, ils le pratiquent aussi bien dans leur vie personnelle que sur leur lieu de travail, bousculant avec eux les codes de l’entreprise. Pour certains, ces nouveaux collaborateurs ne sont pas vus d’un très bon œil. En effet, les Digitals Native ont une réputation d’irrespectueux et d’impatients qui peut en refroidir quelques-uns. Cependant, les Millénials (autre terme pour les définir) ont grandi et se sont épanouis dans un monde sans frontière géographique, où tout est disponible instantanément, et également sans tabou. Mais sous leurs airs de “je sais tout”, ils se posent des questions, notamment sur leur carrière et l’entreprise.

Une approche du monde du travail très spécifique

La génération Y semble très attirée par l’entrepreneuriat, en effet les Digitals Native sont désireux de créer leurs propres conditions de travail. Cela peut rapidement se comprendre, ils auraient un rapport complexe avec l’autorité, tutoyant facilement et se permettant des légèretés qui peuvent faire pâlir la génération précédente. Malgré cette impression de détachement permanent, les Y misent sur leur développement personnel et agissent avec réalisme et lucidité pour obtenir les places qu’ils convoitent. Egalement, la vision qu’ils ont de leur carrière professionnelle est différente. Ils ont une approche beaucoup moins carriériste, il voient leur évolution professionnelle comme des étapes dans leur vie, favorisant ainsi leur épanouissement personnel.

Les Millénials ont besoin dans leur travail de se sentir impliqués, et ils souhaitent collaborer en temps réel avec les collaborateurs. Aussi, ils aiment avoir une reconnaissance immédiate et être considérés par le reste de l’équipe. Ils préfèrent donc évoluer dans un climat de confiance.

Un management à la cool ?

Cette nouvelle génération demande une approche managériale un peu différente…il est important de leur véhiculer l’esprit d’échange, partage, collectif au sein de votre entreprise. Il faut également leur permettre de s’y exprimer en leur demandant d’être créatif, et leur donner des défis à relever. Ils auront le sentiment d’être considérés, créant de l’auto satisfaction et de l’épanouissement. Le maître mot de votre management sera F.L.E.X.I.B.I.L.I.T.E !

La génération Y a eu un fort impact dans le milieu du travail en y créant des changements importants. La structure de l’entreprise a dû s’adapter à ses nouveaux collaborateurs et en même temps aux nouvelles technologies. Ainsi, nous pouvons nous demander si ,sans le vouloir ou sans s’en rendre compte, nous ne sommes pas devenus nous aussi des Digitals Native…

 

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